Les spécialistes attribuent aux activités humaines la responsabilité d’une importance proportion de séismes. On les appelle les séismes induits, en tant qu’ils sont induits par l’homme, contrairement aux séismes naturels causés par le seul rapprochement des plaques tectoniques. En Oklahoma par exemple, les séismes de magnitude 3 sont passés de deux en moyenne entre 1975 et 2009 à…plus de 800 en 2015 !
Cette augmentation, dans une zone pourtant peu sismique, est due aux exploitations pétrolières. Plus précisément, aux fracturations hydrauliques, technique consistant à injecter de l’eau sous terre, sous forte pression, afin de libérer le pétrole; seulement, les fluides usés remontent à la surface et contrebalancent l’équilibre normal des contraintes de la croûte terrestre. En clair, ce procédé dérègle les forces habituelles à l’œuvre dans l’infrastructure terrestre et cause des séismes.
On observe ce phénomène partout dans les zones exploitées du monde. On a notamment recensé un tremblement de terre de magnitude 5,8 à Pawnee en Oklahoma, le cataclysme le plus important jamais enregistré dans l’état.
En 2006, c’est également en Suisse qu’un séisme de 3,4 s’est produit dans la région de Bâle. Ce dernier a été attribué au projet de géothermie finalement annulé après que l’on ait démontré que sa continuation avait des chances de causer un séisme pouvant atteindre la magnitude 4,5.
Finalement, les séismes importants ne se produisent plus seulement
dans les régions réputées sismiques, dorénavant causés par l’homme, ils peuvent se produire n’importe où, dans la mesure où les activités humaines dérèglent le système naturel. Construction de barrages, extractions minières, injections de liquide, ou extractions pétrolières : ces procédés sont de plus en plus courants et de plus en plus présents, induisant une probabilité de séisme de plus en plus forte.
Au vu des dégâts occasionnés par les séismes induits, il devient urgent d’établir des règles visant à limiter, et même si possible, à faire cesser tout bonnement ces phénomènes destructeurs, qui peuvent mettre à sac des régions voire des pays entiers. Il est inquiétant de constater que nombre d’activités de forage sont réalisées et prévues dans des zones déjà sismiques. Après coup, il est quasiment impossible de déterminer la cause d’un séisme dans une zone déjà sensible aux tremblements de terre. Il est donc important de prémunir les territoiresde ce risque qui tuent parfois jusqu’à plusieurs milliers de personnes.
Il semble nécessaire de modéliser et d’évaluer les risques en amont de chaque réalisation.
C’est déjà le cas dans les états pilotes du Colorado et du Maryland, mais pour le moment ces deux exceptions seulement contournent la triste règle visant à éprouver l’environnement au profit de l’économie.
Il faut établir des règles. Elles doivent inclure une modélisation et une évaluation des risques, à la fois avant et pendant les activités industrielles susceptibles de perturber les champs de contrainte régionaux.
De telles règles ont été adoptées récemment en Amérique du Nord, notamment en Californie, au Texas, dans l’Oklahoma et l’Ohio, mais aussi au Canada. En Europe, l’UE n’a pas encore statué sur la question.
En ce qui concerne la France, on peut penser que l’ensemble des chantiers de construction des 67 gares du Grand Paris Express, est un danger aggravant les microséismes du futur trafic ferroviaire dans cette
zone.
C’est pourquoi ADESOL GROUPE a décidé, depuis quelques années déjà, d’élargir sa gamme de produits aux solutions de constructions parasismiques, parmi laquelle on trouve notamment les joints de dilatation TECNO-K. Cette gamme de joints de dilatation a été conçue spécialement
pour les bâtiments construits selon les normes parasismiques et pouvant absorber les ondes vibratoires.
Adesol fait bénéficier ses clients de l’expertise de son bureau d’étude et d’ingénierie.
Ainsi dans le secteur du bâtiment, chaque implication relative aux risques sismiques, rendue nécessaire, est ordonnancée dans l’Eurocode 8, ce grand cahier des charges de normes à respecter en matière de construction. Cet ensemble de règles comprend notamment l’obligation d’assurer le passage avant, pendant et après un séisme par des joints de dilatation
correspondant aux besoins des bâtiments d’importance IV construits en zone sismique.
Cette fonction est plus qu’assuré par le modèle K3D d’Adesol, système de joints sismiques pour sol, puisque l’amplitude de son mouvement atteint des dilatations +/- 1 mètre.
La gamme de joints et couvre-joints sismiques TECNO-K d’ADESOL couvre également les besoins des constructions en zones sensibles, lesquelles tendent à s’élargir de plus en plus au vu de l’impact des activités humaines sur la croûte terrestre. Pour en savoir davantage sur les produits Adesol, adressez-vous à leurs experts, qui sauront vous conseiller le produit adapté
pour une construction pérenne … et sans réserves à la réception !
L’Équipe TECNO K