Les canicules exceptionnelles de juin et juillet 2019 ont donné lieu à des dégradations particulièrement importantes dans certaines habitations. Notamment dans la Meuse, où plus d’une centaine de maisons sont concernées, ou encore dans le Loiret avec 144 cas : fissures importantes, trous dans les murs, fenêtres et encadrements de portes disjoints, sol écartelé au travers duquel on voit le jour…que des dégâts dont les habitants s’inquiètent. Comment la chaleur parvient-elle à dégrader ces bâtiments ? Comment le processus agit-il ? Et enfin, quelles sont les solutions pour y remédier ?
Les sols argileux, comme ceux que l’on trouve dans les départements concernés (le Loiret et la Meuse notamment) sont assujettis à une grande sécheresse en cas de canicule : l’humidité s’évapore, et le sol perd sa solidité, et donc, ce qui fait son unité. Là où un sol devrait être compact, il devient épars et granuleux.
Or, le sol est la fondation sur laquelle reposent ces constructions menacées : s’il se fragilise et se dissémine, alors c’est l’unité de la construction qui entre en jeu. On peut comparer cette situation à l’image d’un corps sans pieds : il n’aurait rien pour le soutenir. Malheureusement, la situation est la même pour les habitants de ces maisons dégradées et largement fragilisées par les conditions caniculaires de cet été 2019.
La chaleur ressentie ces derniers mois dans les régions concernées est en effet directement responsable des fissures provoquées : elle rend, d’une part, le sol granuleux, et d’autre part, elle participe à l’évaporation de l’humidité dans le béton. Le béton, qui constitue les murs concernés, est le résultat d’un processus chimique obtenu grâce à l’utilisation de beaucoup d’eau; une fois le béton coulé et séché, l’eau s’évapore petit à petit, mais elle doit toujours subsister en une certaine mesure dans ce matériau qui en a besoin pour se maintenir. Cette année, la chaleur a eu raison de l’humidité a priori présente dans le béton, c’est ce qu’on appelle la dessication.
La solution ? Appliquer un produit spécifique juste après le lissage, et si c’est trop tard, il ne vous reste plus qu’à essayer d’humidifier votre béton avec de l’eau lors des fortes chaleurs…
En 2018 déjà, 190 communes avaient été reconnues en catastrophe naturelle sécheresse. Et si les fissures ou les trous constituent déjà des problèmes en soi, ils peuvent évoluer de manière inquiétante. Effectivement, les fissures dites « vivantes » peuvent s’aggraver avec le temps, portant lourdement préjudice à l’intégrité de la structure de la maison. L’humidité est également l’une des conséquences directes des fissures dans une construction : elles la laissent imprégner l’habitation, et en découlent de nombreux problèmes dans le quotidien, mais également des risques importants d’un point de vue sanitaire.
Ainsi, dans le cas d’une catastrophe naturelle, comme une sécheresse par exemple, il est fortement recommandé d’agir vite et de constituer un dossier complet dans les plus brefs délais. Avec le temps, la liste des sinistrés s’allonge et les recours et remboursements d’assurances sont de plus en plus difficiles à obtenir.
On oublie bien souvent à tort, que les produits anti-sismiques et parasismiques, utilisés lors de la construction d’un bâtiment, évitent à ce dernier de subir les conséquences néfastes de toutes sortes de mouvements, et pas uniquement de ceux produits par les séismes. Les produits parasismiques participent à la construction d’un bâtiment et permettent à celui-ci d’être protégé lors des mouvements, en les accompagnant, afin d’éviter brisures et fêlures qui peuvent lui être fatals. En Californie notamment, où les séismes sont légion, les bâtisses sont faites de bois, et non de béton. Le but ? Laisser le bâtiment accompagner le mouvement du sol, afin que celui-ci ne soit pas détruit. Les constructions en béton, au contraire, sont créées pour résister aux impacts, mais leur manque de souplesse les amène à s’abîmer en cas de choc.
C’est pourquoi Tecno-K a mis au point des systèmes de jointures anti-sismiques, permettant au bâtiment d’accompagner le mouvement sismique, en souplesse et en légèreté. Ainsi, au lieu de résister, de plier, et de casser, il se meut en fonction des ondes du séisme, évitant de nombreux dangers pour les occupants et les riverains. Les systèmes de joints et de couvre-joints sismiques pour sol développés par Tecno-K permettent de couvrir des mouvements allants jusqu’à 950 mm ! Le mouvement du système de jointure du K3D peut s’allonger dans 3 directions différentes, accompagnant l’ensemble des mouvements traditionnels du phénomène sismique (cisaillement, oscillation, et dilatation/compression).
Avec un mouvement d’amplitude avoisinant un mètre entier, le couvre-joint sismique K3D constitue la solution idéale pour prévenir les risques dus aux chocs provoqués par les tremblements de terre. Efficace et essentiel dans les zones de passage, les zones supportant des charges lourdes, et dans les espaces accueillant des occupants, il constitue une garantie de sécurité pour chacun, mais également pour le bâtiment.
Cette sécurité est législativement obligatoire pour les bâtiments à risque de catégorie IV, c’est-à-dire, ceux dont le fonctionnement est primordial pour la sécurité civile, pour la défense ou encore pour le maintien de l’ordre public.
L’Équipe TECNO K